Pour la Plate-forme Urbaine, des individus et des organisations de 13 villes, de Göteborg à Istanbul et de Londres à Sarajevo, présentent des activités avec lesquelles ils sculptent leur ville. C’est l’occasion d’un rendez-vous, entre des initiateurs locaux et internationaux, et un public plus large, des politiciens élus, des fonctionnaires, des urbanistes, des chercheurs et des entrepreneurs, pour échanger des connaissances, des expériences, et de renforcer les initiatives locales en montrant leurs affinités internationales. Les rues, places et parcs que nous partageons avec des personnes que nous ne connaissons pas, forment le cœur de nos villes. Il y a un grand nombre d’initiatives qui utilise l’espace public comme place d’expression, d’expérience et d’interrogation. Ce sont des projets culturels, sociaux, économiques ou politiques allant des jardins urbains à des projets de vélos, des initiatives de quartier de systèmes d’échanges et d’actions pour soutenir le droit des citoyens de différente couleur de peau, d’orientation sexuelle ou de classe sociale. Bien que ces initiatives soient plus souvent explicitement locales, nous pouvons les trouver dans la plupart des métropoles. La Plate-forme Urbaine amène des initiatives, qui normalement agissent au niveau très local à Bruxelles, à découvrir ce qu’elles ont en commun, faire des plans, mais le plus important, envoyer un signal commun à l’Europe sur l’importance de l’espace public dans nos villes. Des habitants de Bruxelles, des citoyens actifs, des théoriciens et des audacieux se rencontrent pour trouver une vue partagée lors de la Plate-forme Urbaine, influencer des décideurs politiques, convaincre les chercheurs et faire des plans pour améliorer leurs villes.
La conclusion dominante du #1, les ateliers de janvier et les présentations, était : « ce réseau devrait suivre les individus et les organisations normalement exclus des rendez-vous européen, et peut être même bénéficier d’un réseau européen. » Nous proposons maintenant d’être plus radical dans nos réflexions.
Serait-il possible de créer un réseau européen qui se distingue lui-même d’un autre par le fait qu’il ne se réfère pas à lui-même mais à des activités locales et publiques ?
Est ce que cela implique que l’objectif de novembre est de créer des formes de collaboration et de solidarité entre les micro-initiatives, en dehors des structures européennes déjà établies dont City Mine(d) et d’autres font parties ?
La question reste sans réponse, mais nous voudrions travailler dessus dans les prochains mois.
La collaboration pour les mois à venir est structurée autour de 4 parties :
1. Le Discours
Qu’est ce que l’on veut démontrer / faire passer ?
2. Les Acteurs
quel est l’intérêt pour les participants ?
3. Horizon
Comment consolider la collaboration après novembre ?
4. Pratique
Qui vient pour le forum à Bruxelles ?
La journée d’action et le Online Community sont également des outils pour faciliter cette collaboration
QUI ?
On veut rassembler des individus, des collectifs qui agissent dans leur ville, au niveau local, et créer ainsi un réseau de micro-initiatives urbaines. Ces initiatives vont d’une association de quartier à des projets de jardins urbains en passant par des actions pour soutenir le droit des citoyens de différentes couleurs de peau, d’orientations sexuelles et de classes sociales. On constate que ces initiatives créent des réponses positives et créatives aux changements urbains et proposent des solutions concrètes et alternatives à la question du vivre en ville.
POURQUOI ? Pour avoir un impact sur des décisions politiques au niveau local, métropolitain et européen et dans une économie qui se crée au niveau international, nous croyons qu’il est important de se mettre en réseau au niveau européen. Pour avoir une reconnaissance au-delà du local en préservant un caractère spontané, informel et alternatif. Pour partager des envies, des expériences et des savoir-faire et renforcer les activités locales.